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De fil en livres
21 juin 2016

Et pour toujours ce sera l’été de Valentin Spitz

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Editions JC Lattès. Lu en version broché. 212 pages

Début juin j’ai été contacté par l’auteur lui-même qui me proposait de me faire découvrir son premier roman dont la sortie était prévue le 8 juin.

Je ne connaissais pas ce journaliste d’I Télé mais toujours curieuse de découvrir de nouveaux romans j’ai accepté avec plaisir. 2 jours plus tard le livre était dans ma boîte aux lettres.

Résumé de l’éditeur :

Au cœur de l'été, Lucas, 17 ans, arrive à Saint-Tropez dans la maison louée par Marc, son père, un acteur célèbre. Le jeune homme n’a  de cesse d'attirer l’attention de ce père absent et froid.

Livré à lui-même, Lucas se perd dans les nuits tropéziennes, jusqu'à l'arrivée de Marie-Baptiste, sa belle-mère qui gère la carrière de Marc et tente d’occuper la place laissée vacante par sa mère, mystérieusement disparue après  sa naissance. 

Cet été là, le jeune homme va revisiter son histoire familiale et plonger au cœur de ses failles les plus profondes.

Autant vous dire que j’ai été décontenancé au début par les 2 premières pages qui sont écrites sans ponctuation, sans majuscules,… Cela surprend et intrigue, on se demande ce que l’on va trouver ensuite mais ça n’est qu’un passage. On retrouve tout de suite après une écriture  « normale », fluide et qui se lit facilement.

Tout au long du roman, Valentin Spitz nous fait basculer d’une époque à l’autre, d’un souvenir à l’instant présent, d’un personnage à un autre tout en faisant monter une certaine angoisse, une intrigue qui ne vous lâchera pas jusqu’à la dernière page.

Lucas s’avère être un jeune très perturbé, névrosé même, qui se perd dans l’alcool, le sexe et son imaginaire. De ce que je pensais être une « histoire de famille », on bascule dans un thriller psychologique. J’ai été parfois mal à l’aise moi-même, perdue comme l’ai Lucas, à ne savoir si il s’agit de la réalité ou de délires, à me demander si il allait plonger et couler ou bien refaire surface… J’avais envie de continuer à tourner les pages pour voir s’il allait s’en sortir tout en craignant que la suite ne soit pire.

Ça n’est absolument pas le genre de lecture vers laquelle je me tournerais de moi-même. Cependant je dois reconnaitre que le fait de se voir proposer d’autres univers est plutôt agréable. Cela permet de sortir de sa zone de confort, de découvrir de nouvelles formes d’écritures, de nouveaux styles, de nouveaux auteurs.

Il y a des livres que l’on oublie aussitôt la dernière page fermée, celui-ci n’en fait pas partie. Il me laisse un sentiment étrange (pas négatif), le temps de me remettre de ce côté « psychologique », tortueux… Pour être tout à fait honnête je ne suis pas sûre d’avoir absolument tout décrypté des personnages ou des situations, certainement parce que je ne suis pas habituée à ce type de lecture. D’où ce sentiment étrange qui persiste…

Je me suis attaquée depuis à un roman plus léger pour contrebalancer !

Bonne lecture !

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